Cette élection présidentielle de 2024 n’est pas une alternance générationnelle ni une rupture mais on peut le considérer comme alliance générationnelle. Effectivement la responsabilité reste et demeure au sein de la République. D’ailleurs si on observe les premières nominations du nouveau gouvernement, on remarque une nette alliance de génération. Quoi qu’on peut dire aujourd’hui notre pays compte une majorité composer de jeunes avec un taux environ de 70%.
Alliance oui, on souligne qu’actuellement les changements importants de cette nouvelle génération se sont opérés particulièrement au cours de ces dernières années, dans la manière de penser, d’agir et de réagir. Et pourtant ces dirigeants de ces partis politiques classique gardent toujours le silence pendant qu’une frange de cette nouvelle alliance génération se bat pour émerger.
En définitive, on peut bien dire, si l’on en croit toujours à cette alternance, qu’il faut dépasser le niveau d’une simple évolution interne, progressive ; comme aujourd’hui se constituer en fait, une véritable révolution silencieuse, une coupure authentique d’avec les symboles, les mythes, les normes et les modes de fonctionnement propres aux partis politique de cinquantaine d’années aux environ.
Cette libération d’esprit d’aujourd’hui ne s’est pas non plus accomplie à vase clos : au contraire, elle s’est préparée et s’est réalisée en communion avec la percée de l’esprit de ces jeunes patriotes.
Cette nouvelle vision de cette jeunesse, admet de plus en plus difficilement la notion des partis classiques qui sont taxés bien des attitudes et des comportements archaïques qui sont encore en vigueur dans notre pays.
S’il y avait une éthique au niveau de nos hommes politiques, la jeunesse du pays d’aujourd’hui n’admet plus la notion de cette politique classique qui est toujours bien taxée de mauvaise habitude et de sales comportements qui sont en vigueur dans notre pays jusqu’à aujourd’hui.
Ce changement doit se situer au-delà de l’exhibition politique que l’on perçoit à travers le mode d’évolution des jeunes et des jugements conscients de la population ; nos ainés politiques plongent leurs racines dans les couches souterraines de l’inconscience, là où les pulsions vitales surgissent.
Bon nombre de jeunes de notre pays n’acceptent plus, dans la strate consciente ou subconsciente de leur moi, le caractère peccamineux attribué autrefois à plusieurs manifestations de la manière de faire de la politique.
La jeunesse est en train au contraire, de se forger dans le feu de l’action de la vie, de nouvelles normes morales relatives à la politique et à bien d’autres domaines de la vie sociale.