Si on fait un diagnostic aujourd’hui de ce secteur, on trouvera des fractionnistes de tous bords car on est arrivé à une époque d’implosion des groupements et des syndicats du commerce. Il appert de ses derniers développements du landerneau commercial du Sénégal, que les syndicats classiques sont en dislocation.
La majorité des dirigeants de ces syndicats ont sacrifié leurs lieutenants les plus aguerris et leurs jeunes au profit de leurs propres intérêts personnels. Mais ce qui est regrettable c’est que certains syndicalistes et inter professionnels de ce pays ont un problème pour renoncer. Ils sont prêts à accepter toute sorte de compromis pour diriger. En résumé, on peut dire que les syndicalistes sont dans une phase de crise et de mutations.
Tous soulignent que les changements importants de cette nouvelle génération se sont opérés particulièrement au cours de ces dernières années, dans la manière de penser et d’agir. Et pourtant certains dirigeants de ces syndicats gardent toujours leur position de secrétaire général pendant qu’une frange de cette nouvelle génération se bat pour émerger.
Aujourd’hui les syndicalistes de ce secteur doivent promouvoir le commerce à plus grande valeur ajoutée qui ne considère pas le commerçant comme un ventre à remplir, mais comme un être à enrichir, à tout point de vue. C’est à ce prix seulement que le commerce jouera réellement son rôle de locomotive du développement. En tout cas on peut dire qu’une politique commerciale réaliste et pratique a une influence décisive sur le développement des petites et moyennes industries plus indiquées pour notre pays en développement.